Le Ban de la Roche s'étend sur environ 50 Km², situé dans la haute Vallée de la Bruche, à gauche de l'axe routier Strasbourg-Saint-Dié.
Il est délimité à l‘ouest par la Bruche, à l'est par le massif du Champ du feu, culminant à 1100 mètres d'altitude, au nord par la vallée de la Rothaine avec les localités : ROTHAU, WILDERSBACH, NEUVILLER-LA-ROCHE et ses annexes de RIANGOUTTE et la HAUTE GOUTTE, au Sud par la vallée de la Chirgoutte avec les localité : FOUDAY et son annexe LE TROUCHY, SOLBACH, WALDERSBACH, BELLEFOSSE, BELMONT et son annexe LA HUTTE.
L’ancienne seigneurie du Ban de La Roche, située sur la rive droite de la Bruche à un peu plus de cinquante kilomètres en amont de Strasbourg, est la dénomination collective d’une enclave protestante composée des huit communes actuelles de Rothau, Neuviller et Wildersbach dans la vallée de la Rothaine, Solbach dans un vallon parallèle, Fouday, Waldersbach, Belmont et Bellefosse dans la vallée de la Chirgoutte. Ces villages étaient répartis en deux paroisses correspondant aux deux vallées.
Petite seigneurie alsacienne aux confins de la Lorraine, elle est tributaire de l'histoire de l'Alsace qui elle-même, fait partie du Saint Empire Romain Germanique. Le sol et le climat rendent les conditions de vie plutôt rudes, l'activité est surtout pastorale, l'occupation de ces terres remonte au moins au XIII° Siècle.
En 1584 le Comte Jean de Veldenz acheta la Seigneurie du Ban de la Roche pour la somme de 47000 florins aux Rathsamhausen ; il y introduisit la Réforme et développa l'exploitation de son sous-sol.
La guerre de 30 ans (1618-1648) décima fortement la population qui passa de plus de 1000 habitants en 1620 à environ 200 en 1650 et entraîna la ruine de l'activité industrielle.
Suite à la Contre-Réforme le Ban de la Roche devient une véritable enclave protestante en milieu catholique.
La langue du Ban de la Roche, dite "Welche" est un patois roman issu du "latin vulgaire". Cette langue était parlée tout le long d'une bande de 20 km de large et environ 50 km de long, dans certaines vallées vosgiennes de l'Alsace. Elle est malheureusement en voie de disparition.
Sources
http://ledig.club.fr/ban/bandelaroche.htm
http://badonpierre.free.fr/salmpierre/mfrancois.html
http://charlren.free.fr/pages/histoir_bdlpag.html
LA PRINCIPAUTE DE SALM, LE PAYS DE SALM
Aujourd’hui en Alsace, petite région forestière des Vosges, coincé entre l'Alsace et la Lorraine. Le pays de Salm est une curiosité qui réussit à être indépendant jusqu'en 1793 à l'intérieur d'un territoire de 20 kilomètres sur 12 environ.
L’ancien comté, puis Principauté de Salm était historiquement une terre lorraine jusqu’aux traités de Frankfort en 1871. A cette date, la limite départementale entre le Bas–Rhin et les Vosges devint une frontière, laquelle fut déplacée de la rivière de la Bruche aux crêtes du massif du Donon, incluant la ruine dans le nouveau Land Elsass–Lothringen.
A l'origine, le nom de Salm est celui d'une lignée non pas vosgienne mais luxembourgeoise, et le premier village de Salm se situe dans l'Ardenne (Luxembourg belge). La famille de Salm étendit ses possessions vers le Sud, puis, un partage sépara Salm en Ardenne de Salm en Vosges.
Le Salm est un pays de forêts faiblement peuplé et faiblement urbanisé. Cependant, une implantation humaine assez importante se situe au Nord Est. Il s'agit du gros village de la Broque, auquel il convient d'ajouter les mines de fer et les forges de Framont.
Au plan culturel, ce pays a produit une riche mythologie sous forme de légendes.
Au plan généalogique, la zone la plus peuplée est l'ensemble que l'on peut appeler, au choix : La Broque (nom moderne officiel), Vipucelle (nom de l'ancienne paroisse,) ou le Ban de Salm (terme administratif du Moyen Age - le ban était le territoire dépendant d'un château). Les plus anciens registres paroissiaux de la paroisse de Vipucelle datent de 1678 (au delà de cette date, pour étudier les familles, il faut utiliser des documents de secours. Ils existent dans une certaine mesure, mais ils ne permettent pas une étude généalogique allant jusqu'au tracé de tableau, car les noms de famille sont restés variables tout au long du 17ème siècle. On portait en général, comme nom de famille, soit le nom de son métier, soit le prénom de son père, ce qui ne permet pas de tracer des tableaux au delà de 1678).
Sources
http://badonpierre.free.fr/salmpierre/tome4.html
http://www.chateau-de-salm.org/histoire.htm